LA PSYCHOLOGIE DES PHOSPHENES
Les phosphènes révèlent l'effet d'une persistance rétinienne (illusion d'une image rémanente) et apparaissent sous la forme d'une perception lumineuse (tâches, petites étoiles, effluves volatiles, etc...) dans le champ visuel. Par exemple, un phosphène survient quand on fixe une source lumineuse ponctuelle pendant un laps de temps.
Il existe également une catégorie de phosphènes légers, nommée en ophtalmologie « chaos visuel » ou « image résiduelles ». Ce sont de petites taches lumineuses (ou de petites étoiles, comme dans les vertiges orthostatiques) qui dansent dans le champ de vision, lorsque l’on est dans l'obscurité totale. On peut faire l'expérience de « suivre » le mouvement d'un phosphène jusqu'à ce qu'il s'estompe pour en former un autre, et recommencer le procédé indéfiniment (c'est l'une des techniques d'induction de rêve lucide WILD). Le rapport psychologique de l'activité des phosphènes pourrait correspondre au test de Rorschach concernant l’interprétation subjective de l'image par le mental. Les phosphènes semblent être incontrôlables et peuvent envahir le champ visuel quand on se concentre beaucoup dessus.
Iris-ammu - Devientart.com
Quelle est l'incidence que produit nos phosphènes dans les rêves ? En réalité, les phosphènes provoquent des hallucinations hypnagogiques qui caractérisent l'imagerie mentale pendant l'état hypnagogique (état de conscience à l'endormissement). Cependant, rien ne prouve que ces hallucinations ne sont pas liées aux rêves (et cela se justifie chez ceux qui possèdent une « pensée visuelle » très développée). Existe-t-il un lien entre les phosphènes et notre subjectivité libre-créative ?
http://guiderevelucide.blogspot.com/2014/02/les-phosphenes-et-letape-hypnagogique.html